Ce Dimanche 9 Livryens ont arpenté les pavés parisiens sur les 42km 195 du marathon et plusieurs y ont amélioré leurs performormances
Jérôme Haguenin a battu son record en 2h 45′ 51″ et c’est classé à la 234e place sur 50 000 et même à la 69e en vétéran 1.
Didier Pottier en 2h 59′ 03″, Loic Bodiguel en 2h 59′ 07″, Mickael Kebli en 2h 59′ 16″ et Michel Bowie en 2h 59′ 23″ réalisent un beau tir groupé autour de la 1000e place.
Frédéric Stefano en 3h15’26”, Paul Battaglia en 3h24’43”, Kenan Caridel en 3h 25′ 47″ et Philippe Rebeyrol en 3h 25 50″ (pas trouvé de photo) réalisent eux aussi une belle performance.
” Un leader, deux groupes et Fred entre les deux. Une édition idéale pour une perf.” selon Didier
Bravo Michel : 2h 59′ 23”, la barrière des 3h est tombée. Au moins tu n’es pas supersticieux, réussir ton rêve en 2013 pour ton 13e marathon !!!
Je vais laisser à michel le soin de nous faire vivre la course de l’intérieur. Il est possible de retrouver la totalité du récit ainsi que les étapes de la préparation sur le blog de Michel que vous pouvez retrouver dans les liens, je n’en ai extrait que quelques lignes.
” Marathon de Paris 2013 : La délivrance ! – 2H59’26″ Enfin !! La barrière mythique des 3H est tombée ! , mon treizième marathon de Paris aura été le bon…
Du rêve à la réalité
Depuis mon premier marathon, il y a de cela 12 ans, je rêvais de franchir un jour cette barre des 3H au marathon. Si a mes débuts, cela paraissait un rêve impossible à réaliser, et qui probablement ne se concrétiserait jamais, ces dernières années m’auront permis de m’en rapprocher de plus en plus. Au fil des années et de mes progrès je me suis approché tout doucement de l’objectif, sans vraiment oser y croire. Mais à maintenant plus de 40 ans, je savais que je n’aurai pas encore devant moi 25 occasions d’y parvenir.
En 2011, je termine ce marathon de Paris en 3H08. 2 autres tentatives en 2011 à Sénart et puis à Vincennes, ou j’échouerai encore en 3H10. En 2012, re-belote au marathon de Paris une nouvelle fois je termine en 3H10 !
Ce matin, les conditions météo étaient idéales pour réaliser une bonne performance : temps frais et ensoleillé, pratiquement pas de vent. Il ne me restait plus qu’à saisir ma chance.
Idéalement placé au départ, grâce au dossard préférentiel que j’ai pu obtenir avec le soutien de Francky, que je remercie au passage. Je décide de prendre un départ prudent, malgré tout je me retrouve rapidement dans le tempo que je m’étais imposé, aux alentours de 4’10″ au km. Petit à petit j’accélère un peu pour passer aux 10km en 41’28″. La suite n’est pour le moment que du bonheur mon allure passe régulièrement entre 4’00 et 4’05″ au km. J’arrive au km 20 en 1H22’13″ puis au semi en 1H26’41″ soit un peu plus d’une minute d’avance sur mon plan de marche.
Je sais par expérience que le passage sur les quais de Seine est déterminant, je parviens à tenir une cadence élevée qui sera à peine ralentie par la suite lors du passage sous les 3 ponts, J’arrive au km 30 en 2H03’39″, soit avec plus d’une minute 15 d’avance sur mon timing. Mais je sais que le plus difficile est à venir. Mes inquiétudes étaient fondées, si je parviens bien à rester dans le bon tempo jusqu’à l’épingle derrière Roland Garros, je prend un très sérieux coup de pompe dans la montée du km 34.
Qu’ils seront longs et douloureux ces 8 derniers kilomètres, mon rythme oscillant entre 12 et 13 km/h maxi. Impossible d’accélérer, je peux tout au plus limiter les dégâts !! Je m’accroche, compte les minutes, les secondes, les kilomètres. La marge n’est pas grande, tout au plus quelques dizaines de secondes. Le kilomètre 41 ne sera pas pour me rassurer, je le boucle en 4’57″. Je dois m’efforcer de relancer légèrement, alors que mes jambes et mon corps me disent stop, je sais que tout peux s’arrêter à chaque instant.
J’aperçois enfin le rond point de l’avenue Foch, un coup d’oeil sur le chrono pour me rassurer je me laisse porter par la foule, très nombreuse, je commence à y croire… les 200 derniers mètres, j’aperçois au loin l’horloge qui égrène les secondes, j’y suis presque, et enfin, la ligne d’arrivée, les derniers mètres ne sont que pur bonheur, après tant d’années à rêver, à espérer, à ne pas vraiment y croire… c’est fait !!
Je l’ai fait !! mon rêve est devenu réalité… j’ai vaincu les 3H !
Je ne réalise pas vraiment ce qui m’arrive, mais je viens d’accomplir un vieux rêve fou qui me hante depuis plus de 10 ans, et ceci pour mon 13ème marathon de Paris. Je suis sous les 3H au marathon, c’est presque sur-réaliste tant je croyais ne jamais pouvoir le faire. Jamais plus je n’aborderai un marathon de la même manière, même si j’ambitionne déjà de faire mieux.”